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Céréales L'Onic s'inquiète des capacités de transport de la SNCF pour la récolte à venir

La fin de campagne céréalière 2003-2004 se passe plutôt bien. La baisse des cours de ces dernières semaines a donné un regain de compétitivité au blé français à l'export, tant vers l'UE que vers les pays tiers. En effet, le cours du blé rendu Rouen est passé de 144 E/t le 5 mai à 123 E/t le 9 juin.

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De fait, les stocks de fin de campagne vont être très bas. "On va se retrouver avec des silos quasiment vides, ce qui est une bonne chose vue la récolte qui s'annonce, à condition qu'il n'y ait pas d'échaudage en raison d'une canicule", a précisé Daniel Perrin, D.G. de l'Onic. Quant à la récolte à venir, la profession s'inquiète "des capacités de transport peu adaptées de la SNCF" pour acheminer les céréales vers Rouen et La Palice.

"Ca s'est mal passé cette année, ça risque d'être pire l'an prochain", craint Christian Lapointe, président de l'Onic, qui doit rencontrer la direction de la SNCF la semaine prochaine.


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